Ribéry en équipe de France comme chez lui
Franck Ribéry a fêté samedi soir sa onzième sélection. Et dire qu'il y a quatre mois, on se demandait encore s’il aurait les épaules pour intégrer « l’équipe de France A », comme il l’appelle avec son parler à lui. Puis, après son incorporation dans le groupe France, on a vu qu’il avait le talent pour faire partie des 23, dans le rôle du joker explosif, capable de dérouter Danois et Chinois pendant que ses potes des Espoirs bataillaient sans lui au Portugal. Mais de là à le voir titulaire, beaucoup de monde doutait de lui, nous les premiers. C’est que le haut niveau, c’est autre chose. Les Géorgiens y ont goûté samedi après avoir rêvé d’aller plus haut en coulant les Iles Féroé (6-0).Lors du Mondial, après un pathétique France-Suisse où le jeune homme avait couru comme un enfant derrière le ballon au point d’avoir un point de côté au bout d’un quart d’heure, il a su faire taire les détracteurs. Malgré des ratés inquiétants devant le but face au Togo, le gamin de Boulogne-sur-Mer a réussi le but détonateur face à l’Espagne, celui qui a mis les Bleus sur le chemin de son épopée allemande. Garçon au parcours improbable, non payé à Alès, repéré par Jean Fernandez en National à Brest, quasi oublié à Galatasaray, Franck Ribéry est devenu une idole marseillaise. Même après avoir dit vouloir rejoindre Lyon, les très durs supporters marseillais lui ont donné l’absolution.
Tactiquement, il progresse.
C’est que Ribéry ne doute de rien. Alors à Metz, il nous disait déjà ne pas « penser sur le terrain ». Deux ans plus tard, à Marseille, il nous confiait « ne pas être gêné par la pression ». Avec les Bleus en Allemagne, on oubliait quelques gaffes en conférences de presse (il a notamment confondu l’entraîneur du Portugal Scolari avec l’Argentin de l’Interl). On pardonne tout à Ribéry. Car le Marseillais est attachant bien sûr. Mais surtout diablement bon. Sur une pelouse haute et sèche qui ne favorisait pas les techniciens tels que lui, il a paru le moins gêné en Géorgie.Auteur de deux passes décisives sur deux accélérations dont il a le secret, l’ancien joueur de Brest a montré qu’il n’avait aucune crainte de succéder à son pote Zinédine Zidane. Adopté par les anciens, son caractère lui a permis de se fondre dans le collectif d’abord, avant de devenir l’un des chouchous du groupe. Techniquement, il est au-dessus du lot. Tactiquement, il progresse à grands pas, n’oubliant plus de se replacer quand Willy Sagnol monte. Et surtout, à Marseille comme en Bleus, il terriblement progressé. Dans la dernière passe comme devant le but, Ribéry est en train de s’affirmer. Comme son pendant à gauche, Florent Malouda, suit la même trajectoire, la France semble être armée pour se passer, enfin, du maître des dix dernières années, Zinédine Zidane….
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